La paréidolie, quand tu crois que tu as l’esprit mal tourné

Article : La paréidolie, quand tu crois que tu as l’esprit mal tourné
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2 février 2018

La paréidolie, quand tu crois que tu as l’esprit mal tourné

La paréidolie, ce n’est pas que voir des visages dans des formes abstraites, ça a aussi un côté obscur… Auriez-vous le cerveau mal tourné ?

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La semaine passée, je vous présentais une série de paréidolies, ce phénomène cognitif complexe qui démontre que le cerveau interprète les images que nos yeux voient. Alors oui, montrer des paréidolies où notre cerveau nous fait voir des visages c’est bien sympa mais le côté obscur de la paréidolie, c’est notre esprit mal tourné… Car oui, notre cerveau interprète, donne du sens à des choses abstraites en fonction de ce qu’il connait. Par exemple, est-ce que vous pouvez donner du sens à cette nacelle de balançoire si vous ne connaissez pas les Tortues Ninjas ?

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Ha oui ! Vous voyez où je veux en venir ! Alors voilà, vous « voyez » quoi, enfin, vous avez habitué votre cerveau à voir quoi dans l’image ci-dessous ?

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C’est un arbre, non ?

On est d’accord, dans la réalité, c’est un tronc d’arbre. Mais bon, hein ? Votre cerveau vous fait voir quoi d’autre ? Il faut l’avoir vu une première fois (sans les écorces) pour le « voir » dans cette image, non ? Alors, vous avez l’esprit mal tourné ? Ou une cognition efficace ? Allez, moi je vais pour la deuxième proposition. Mais quand-même… Cette interprétation est subjective ! Elle dépend des expériences de chacun, tout le monde ne « voit » pas ce que je vois. D’ailleurs, je vois quoi moi ? Un magnifique tronc d’arbre.

Les paréidolies à caractère sexuel (oui allez, je lance le mot), ça vient d’où ? Pourquoi, adulte, voit-on aussi vite des allusions sexuelles dans des objets innocents ou des formes abstraites ? Le cerveau a ses priorités on dirait. Oserais-je justifier ça par la sélection naturelle ?

Bon allez, voici une autre série de paréidolies un peu salaces.

Ou pas… C’est à votre cerveau de vous faire voir.

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Sacrée poussée d’Archimède !

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Au four ou à la vapeur ? En tous les cas il va falloir chauffer (rholalalalaaaaaa !)

 

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Et hop ! Sans les poils !

 

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Sacré courant d’air…

 

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Le syndrome de la page blanche

 

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Une grosse paire de bras
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A l’aise hein !

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Avec les poils

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On voit vraiment le mâle partout

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Les trois petits cochons

 

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Il a l’air doux ce chien…

 

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Mignon petit animal (si je dis que c’est une chienne, ce qui est le cas, ça ne passera pas)

 

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Il fait chaud on dirait !

 

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C’est pour une meilleure propulsion

 

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Saucisses

 

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Un petit tour à vélo, tranquille. Rien de mal à ça.

Voilà-voilà…

Bon, comment dire… Comment finir cet article avec classe ?

Priez pour mon âme.

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Je saute sur l’occasion : la semaine prochaine, vous aurez droit à une nouvelle série de photo sur les paréidolies : quand on voit Dieu partout, agrémenté d’euphorie collective ! Car oui, ce que nous fait « voir » notre cerveau est parfois cul (arf) mais aussi culturel !

La source des images ? Fouillez comme moi sur Pinterest, vous les trouverez aussi 😉

Une remarque sur la dernière illustration : bon, d’accord, ce n’est pas une paréidolie au sens strict, je dirais, étant donné que l’image n’est pas abstraite du tout. Cependant, le contexte dans lequel est placée cette photo voudrait nous signifier une autre activité que la prière pour ce jeune garçon : toute l’importance de la subjectivité !

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