Lagrenouille

Crottes de pélicans, nidification et oeufs cassés

C’est vraiment à chaud que j’écris ce billet mais… comment est-ce que, juste pour soigner l’image d’un établissement scolaire, on décide de supprimer un site de nidification de pélicans ?

Il faut l’admettre, en plein cœur de la ville de Kigali, on a vraiment de la chance d’avoir un site de nidification de pélicans roses, Pelecanus rufescens. Ils survolent nos maisons, on peut les observer avec nos gamins, les voir construire leurs nids, copuler, élever leurs petits et ce, en pleine ville ! Les Pélicans ont une technique de pêche unique, en plongeant leur mandibule dans l’eau pour attraper leurs proies. Leurs touffes de poils hirsutes de part et d’autres de leur tête leur donne cet air pataud d’oiseau mal réveillé. Leur cacophonie gutturale nous rappelle leur présence et la moitié de la saison des pluies. Dans quelques jours, leurs petits sortiront de leur coquilles et dans près d’un mois ils abandonneront leurs nids pour repartir vers des endroits plus cléments à la pêche.

Au Rwanda, il est interdit de toucher à la vie sauvage. Ça, c’est pour la théorie. Mais si ces volatiles osent tacher la carrosserie rutilante d’un 4*4 alors là, ça ne va plus, c’est sale et la biodiversité doit payer. C’est vrai que la fiente de Pélican ne sent pas la rose, même si l’auteur des déjections est… rose ! Du poisson digéré, c’est dégeu. Mais était-il vraiment nécessaire de détruire les nids avec leurs œufs en sachant que dans quelques semaines les pélicans nous laisseront tranquilles ? Le pélican rose n’est pas menacé, c’est vrai, mais on assiste à une diminution importante de leur population, tout comme le Grand Pélican Blanc (Pelecanus onocrotalus) à cause de la disparition de leurs sites de nidification. Quelle opportunité pour nous, enseignants de voir que des pélicans choisissent notre école pour nidifier ! Sauf, si, pour des raisons d’images et d’odeurs, il est décidé que les nids doivent être éliminés.

Heureusement qu’il sont têtus. Tant que leurs petits ne sont pas nés, ils reviendront, les Pélicans. Au lendemain de la Journée de la Terre, l’Ecole Belge de Kigali à fait un joli pied de nez à la biodiversité. Quelques fientes suffisent à décider l’élimination de nids de pélicans. Que dire des tonnes de déchets journalier accumulés par l’Humain dans la biosphère ?

Et avec ça, j’ai l’air de quoi à défendre les Pélicans Roses de Kigali, hein ?


La pédagogie du pogo

Depuis quelques petites années, j’avais approuvé la pratique du Pogo dans ma classe pour illustrer l’état gazeux de la matière. Tout y est : agitation moléculaire, chocs intermoléculaires, regards inquiets des collègues, rires des élèves. Une vraie activité pédagogique !

Mais c’est quoi un pogo au juste ? C’est en général, lors de concert de rock, se rentrer dedans avec vos congénères de concert au rythme de la musique. Un mouvement de foule chaotique, digne d’un état gazeux de compétition.

Exemple :

[youtube=https://www.youtube.com/watch?v=rJZx58BtmAc]

Ah ! Mes vertèbres se rappellent à moi… J’ai quelques pogos dans les disques intervertébraux…

Et voilà donc l’idée d’illustrer tout cela sur une vidéo avec quelques élèves, le harlem-shake-rock’n’roll physico chimique sur les états de la matière :

[youtube=https://www.youtube.com/watch?v=9goPXZyG6mw]

Rigolo n’est-ce pas ?

Mais il n’y a pas que ça, Jesse Silverberg et Mathew Bierbaum, étudiants au Laboratoire de physique des états solides et atomique à l’université de Cornelm, à New York, sont aussi des fans de metal, et ils ont modélisé ce qui se passe lors d’un pogo durant un concert. But du jeu ? 1. S’amuser en regardant des pogos sur Youtube 2. Avoir un bon prétexte pour aller pogoter en concert. 3. Modéliser l’état gazeux. 4. Comprendre ce qui se passe lors de mouvements de foules incontrôlés pour mieux les canaliser. Leurs résultats ont été présentés aux congrès de mars de la Société de Physique Américaine.

Et si vous n’avez plus les vertèbres pour supporter un pogo, vous pouvez créer celui de vos rêves sur le simulateur du CohenGroup :

Moshpits simulator

Et pour finir, pour les profs de sciences parmi nous, un mode op’ pour réaliser un pogo en classe :

Le pogo en classe

Matériel :

  • des élèves
  • un local fermé

Réactifs :

  • des élèves
  • de l’adrénaline
  • du rock’n’roll

Mode opératoire :

Placer les élèves au hasard sur une surface libre d’obstacles, dans un local fermé. Demander aux élèves de se déplacer le plus vite possible sans tenir compte de leurs camarades qui pourraient faire irruption sur leur trajectoire et de se laisser dévier sans résister au mouvement. Éviter les blessés.

Observation :

le mouvement effectué par les élèves est totalement chaotique, à l’image d’un concert punk à Jakarta :

[youtube=https://www.youtube.com/watch?v=nvDjTie0pPI]

  • Le mouvement des élèves = agitation moléculaire
  • Les chocs entre élèves = chocs intermoléculaires

Quelques paramètres peuvent être changés comme le nombre d’élèves, la vitesse à laquelle ils se déplacent ou le volume dans lequel ils évoluent.

A vous de pogoter !

 


Garder ses testicules au frais : douloureux !

C’est les spermatozoïdes qui le veulent puisque, pour être fabriqués, ils doivent se trouver à au moins 2°C en dessous de la température corporelle. 

La question est venue pendant la deuxième formation en éducation sexuelle pour les profs de bio au Rwanda que j’ai donnée cette année : pourquoi est-ce que les testicules sont tellement douloureuses quand on les frappe ?

Parce qu’il faut avoir avoir le réflexe de se protéger les testicules si on les sent menacées ! Une fois que nous, les hommes, (grrrr), avons expérimenté le premier choc dans nos testicules, on a plus envie que ça arrive. Sauf si on fait partie de l’équipe de Jackass :

Ce réflexe (observez la tentative de protection des parties sensibles)… :

Non ! pas dans les parties !

…est conditionné par l’envie de ne pas avoir mal aux testicules qui sont bardés de nerfs sensitifs car, si on avait pas le réflexe de les protéger, vu leur situation exposée aux dangers de la vie active, nos boulettes seraient vite endommagées et mettraient en péril nos capacités reproductrices.

Pourquoi ne pas avoir nos testicules protégées et bien au chaud derrière le pubis ? Bonne question coco.  Eh bien, si les testicules se trouvent à l’intérieur du corps, elles ne produiraient pas de spermatozoïdes dont la conception se fait à au moins 2°C en dessous de notre température corporelle. Juste avant la naissance, les testicules des garçons descendent dans les bourses, le scrotum. Il arrive parfois que les deux ou un testicule ne veut pas descendre dans le froid, c’est la « cryptorchidie », qui est une cause de stérilité.

Cryptorchidie

Face au dilemme  « rester au chaud » ou « m’exposer aux chocs », la nature a mis au points des stratégies comme « l’ascenseur », à l’image du furet, dont les testicules sont dans les bourses uniquement en période de rut ! Le reste du temps, les testicules remontent au chaud, pépères, protégées dans la cavité abdominale.

Nous ne sommes pas des furets alors, à vos bourses !


Du jus d’Hibiscus comme indicateur acide-base

Ohlalalaaaaaa ! Je n’ai plus de papier indicateur ou Tournesol dans mon labo pour tester mes solutions acido-basiques ! Pas de panique : un jus d’Hibiscus, et ça repart !

Je m’explique. La fleur rouge d’Hibiscus contient un ensemble de pigments qui au final, reflètent le …rouge. Ceux-ci, de la famille des anthocyanes, changent de conformation moléculaire en fonction de l’acidité de la solution dans laquelle elles se trouvent, ce qui change leur spectre d’absorption lumineux et donc, changent de couleur en fonction des conditions acido-basiques du milieu… Oui ! C’est un indicateur de pH !

L’extraction est facile : passer une poignée de feuilles rouges d’Hibiscus au mortier pilon dans 200mL d’éthanol. La solution se conserve pas mal de temps. Pour tester les variations de couleur, préparer des solutions de pH différents. Comme par exemple, sur la photo, KOH concentré, NH3, NaOH 0,1M, bicarbonate de soude, détergent, eau distillée, eau du robinet, jus de citron, HCl 0,1M, HCl concentré… Les couleurs varient du bleu pétrole au rouge vif, en passant par le vert, le jaune… Un indicateur pH au spectre complet !

Un petit mode op’ ? Allez, soyons fous :

Fabriquer un indicateur coloré avec de l’Hibiscus

Réactifs

  • 1 grosse poignée de fleurs d’Hibiscus rouge
  • 200mL d’éthanol concentré

Matériel

  • Mortier et pilon
  • Erlenmeyer / récipient
  • Papier filtre
  • Entonnoir
  • Ciseaux

Mode opératoire

  • Disposer les fleurs d’Hibiscus découpées en petits morceaux au fond du mortier. Recouvrir le tout d’éthanol.
  • Piler de manière à extraire le plus de jus de fleur possible. Filtrer le mélange à l’aide de l’entonnoir et de du papier filtre.
  • Verser le reste d’éthanol dans le récipient. Fermer, étiqueter. La solution peut se conserver plusieurs semaines à l’abri de la lumière.

Et sur la photo, une équipe d’expérimentateurs de choc : Svenja, Maxime, Bernice, Eliott et Siméon, Yeah !


Un petit monstre vert aux yeux noirs sur le mur blanc de ma maison

Ce n’est pas un message crypté mais une expérience : faites apparaître un martien sur le mur de votre maison !

Voici la manip :

Dessiner sur une feuille blanche un gros monstre violet avec de grands yeux blancs.

Une fois votre oeuvre terminée, fixer le magnifique dessin sans bouger les yeux pendant plusieurs dizaines de secondes.

Ensuite, poser les yeux sur un mur blanc… Un monstre vert aux grand yeux noirs va apparaître !

Hé, mais pourquoi ?

Haha !! Voici l’explication : les martiens sont sur terre et ont débarqué dans les années ’50 à Roswell au Nouveau Mexique.

Bon, on ne me croit pas.

En réalité, ce martien vert est apparu grâce à deux phénomènes. Le premier est la « rémanence rétinienne » ou encore « persistance rétinienne » : une image perçue par l’oeil reste un certain laps de temps sur la rétine, de l’ordre du quinzième de seconde.

Aussi, lorsque l’on fixe une image, les cellules – récepteurs lumineux – de la rétine qui reçoivent l’image saturent et ne parviennent plus à transmettre l’influx nerveux associé à la lumière. Lorsque l’on bouge les yeux de l’image observée vers un autre surface à observer, la rétine pourra transmettre normalement les rayons lumineux sauf sur la partie qui a été saturée. On verra apparaître sur le mur l’image complémentaire de celle qui a été fixée, en formes et en couleurs. Dans votre cas, votre nouvel ami stellaire !



Suicidal tendencies : Un suicide programmé génétiquement en laboratoire

Une équipe de scientifiques menée par Yu Tanouchi de l’Université de Duke, département d’ingénierie biomédicale, a réussi à créer une bactérie capable de se sacrifier pour le bien de l’ensemble de la population bactérienne lorsque son milieu de vie l’impose.

Cette bactérie est décrite en ligne dans le journal Molecular Systems Biology (Nature). Au delà de la prouesse technique, cette bactérie va permettre d’élucider pourquoi le comportement sacrificiel d’un être vivant constitue un avantage pour la survie de son espèce.

Suicide cellulaire alrtuiste
Suicide cellulaire altruiste

Le Hara Kiri cellulaire n’est pas un phénomène découvert récemment puisqu’on a déjà observé que des cellules peuvent se donner la mort dans des conditions restrictives en acides aminés ou en présence de molécules nocives. Par contre, il n’a jamais été démontré que le suicide de ces cellules procurait un avantage immédiat pour son espèce.

Afin de mieux saisir les avantages évolutifs engendrés par une mort altruiste suicidaire, il faut construire une cellule avec un programme génétique provoquant la mort de la cellule qui peut être déclenché par l’expérimentateur. C’est ce que l’équipe de Yu Tanouchi a réussi à faire. Comment ? Une séquence génétique spécifique contenant deux modules a été créée. Cette séquence sera ensuite insérée dans le matériel génétique d’une variété d’E. Coli. Les deux modules s’activent en présence d’un antibiotique spécifique toxique pour les bactéries, mis dans le milieu par les expérimentateurs. Le premier module « suicide » active la rupture de la membrane cellulaire, ce qui signifie la mort cellulaire alors que le deuxième module « bien public » exprime quant à lui la synthèse d’une enzyme qui détruit l’antibiotique et protège de cette manière les cellules survivantes ! L’enzyme étant sécrétée uniquement à l’intérieur de la cellule, la mort de celle-ci est nécessaire à sa libération dans le milieu, donc, suicide altruiste.

Yu Tanouchi affirme que grâce à l’utilisation de cette E. Coli suicidaire, les avantages de ce comportement sont désormais observables sur les populations bactériennes testées. A suivre.

Et en parlant de suite, un clip du groupe de Hard Core Californien si bien nommé « suicidal tendencies », Let’s rock your suicide baby !

 


Sous la neige, on a les boules de toutes les couleurs

De la science dans la neige et la glace : produire des boules de neige colorées

Il neige en Belgique paraît-il, ah, nostalgie.

Mais c’est surtout le moment de tester une superbe manip : les boules de glace colorées, ça ressemble à du marbre ! Très joli, à essayer avec vos moutards.

Matériel / réactifs :

  • un ballon gonflable
  • de l’eau
  • du colorant alimentaire
  • température < 0°C dehors

Mode opératoire :

Mettre un peu de colorant alimentaire dans un ballon, remplir ensuite le ballon d’eau ( comme les bombes à eau ! Si si si, vous voyez de quoi je parle, on en a tous fait, mais on ne va pas les faire éclater cette fois-ci). Bien secouer.

Placer les ballons remplis d’eau dehors plusieurs heures, une nuit suffit.

Quand tout est gelé, retirer le latex du ballon qui entoure la glace, observer et admirez le résultat, les couleurs et les bulles d’air emprisonnées dans la glace. Superbe non ? Ça ressemble même à des boules de cristal.

Boules de glace colorées sous la neige
Boules de glace colorées sous la neige


L’arbre de vie et l’ancêtre commun

Dispo en PDF pour les S6 et les autres aussi : le fameux immensément grand arbre phylogénétique de vie, téléchargeable ici : L’arbre de vie

Tout droit sorti des labos de David M Hillis et James J Bull, de la « school of Biology sciences« , Université de Texas.

Une version simplifiée :

Arbre de vie (phylogénétique) simplifié, labos Hillis et Bull Université Texas, School of biological sciences.

Une ressource intéressante, le « tree of life web project« , agrandir l’arbre de vie, totalement libre d’accès ! That’s the spirit of science, Biology Rocks !


Deux nouveaux test psycho !

Pour les S4 en l’honneur de la fin du thème sur le système nerveux et le stress.

Quelques tests psychos comme promis. Ne prenez pas à la lettre toutes les affirmations des réponses. Ces tests sont parfois utilisés par des psychologues pour les réponses intéressantes et révélatrices mais ne sont aucunement prises pour établir le diagnostic définitif d’une personnalité.

A vous de jouer !

 

1/ Quelle est votre personnalité ? Faites le test du cochon :

Prends une feuille blanche et dessine un cochon, sans plus. Va voir ensuite dans les réponse pour découvrir ce que le dessin de ton cochon dit de ta personnalité.

 

2/ Une histoire…

 

C’est l’histoire d’une jeune fille.

 

Aux funérailles de sa mère, elle aperçoit un jeune homme qu’elle ne connaissait pas. Elle le trouve fantastique, elle est sûre que c’est l’homme de ses rêves et elle en tombe éperdument amoureuse. Quelques jours plus tard, la jeune fille tue sa propre soeur.

Pourquoi ?

Découvre la solution dans les réponses.

 

Réponses :

Voici ce que révèle le test du cochon :

 

Si tu l’as dessiné :

 

* Sur la partie supérieure de la feuille : tu es positif et optimiste.

 

* Plutôt vers le centre : tu es réaliste.

 

* Vers le bas de la feuille : tu es pessimiste et tu as tendance à avoir un comportement négatif.

 

 

* S’il regarde vers la gauche : tu crois à la tradition, tu es amical et tu te rappelles facilement des dates : fêtes d’anniversaires,…

 

 

* S’il regarde vers la droite : tu es innovateur, actif mais tu n’as pas un grand sens de la famille et tu n’accordes pas d’importance aux dates importantes.

 

 

* S’il regarde de face vers toi :tu es direct, tu aimes être l’avocat du diable et tu n’as pas peur d’affronter des discussions.

 

 

* Si tu lui as rajouté beaucoup de détails : tu es analytique, patient et méfiant.

 

 

* S’il n’a pas beaucoup de détails : tu es émotionnel, ingénu, pas très méthodique et tu prendsbeaucoup de risques.

 

* Si tu lui as dessiné moins de 4 pattes : tu es hésitant ou bien tu es en train de vivre une période de grands changements dans ta vie.

 

 

* Si tu lui as dessiné 4 pattes : tu es sûr, obstiné et tu t’accroches à tes idéaux.

 

* Si tu lui as dessiné plus de 4 pattes… Hors résultat (expériences personnelles étranges ?)

 

* La taille des oreilles indique ta capacité d’écoute envers les autres: Plus elles sont grandes, mieux c’est !

 

 

* La longueur de la queue : indique la qualité de tes relations sexuelles.

 

Une histoire

Il n’y a ni de bonnes ni de mauvaises réponses ! La réponse la plus commune est du genre « par jalousie », ou une autre raison émotionnelle. Cependant, la réponse qui est révélatrice d’un certain comportement est celle-ci : « la fille a tué sa soeur pour revoir le gars aux funérailles car, si le mec était aux funérailles de la mère, il devrait se représenter à l’enterrement de sa soeur« . En quoi cette réponse est-t-elle intéressante ? Parce qu’elle révèle une personnalité logique mais dénuée de sentiments pour arriver à son but.

Ce test pourrait révéler une personnalité psychopathe et serait utilisé pour confirmer un diagnostic, pas pour l’établir. Un grand nombre de tueurs en série auraient subi ce test par un supposé célèbre psychologue américain et auraient donné la réponse du raisonnement froid et assassin. Je parle au conditionnel car je n’ai jamais pu confirmer la véracité de ces propos ni l’identité du célèbre psychologue américain qui aurait mis au point ce test.
Donc, soyez rassurés ! Si le résultat de votre réponse vous trouble vous et votre entourage, dites-vous qu’il ne s’agit pas d’une situation réelle et que cette question peut révéler en réalité une capacité de raisonnement logique. Cependant, si vous avez perpétré des meurtres de sang froid (comme par exemple tuer des prostituées dans les rues de Kigali durant ces derniers mois), que vous arrivez par hasard sur ce blog, que vous faites le test et que votre réponse confirme votre état mental, QUITTEZ CETTE PAGE ET NE ME CHERCHEZ PAS ! Merci.