Lagrenouille

Concours d’avions en papiers

Ils ont volé, c’était beau comme des papillons colorés éphémères dans la tourmente d’une tempête tropicale. Je suis d’humour de pouet ce soir. Mélancolie, nostalgie, quel est ton nom ? Ahh ! Quand tu me tiens les neurones.

Les photos d’abord des participants du cours de techno sur la conception d’avions en papier, les infos techniques viendront un peu plus tard puisque certains modèles sont sous secret défense.

Félicitations à Christelle, Shaïna, Kevin, Boris, Alex, Maïté, Nick, Tom (tu me manques sâle morveux), Lorine, Aurore, Samantha, Nikita, Alexandre, Chloé…

Cours de Techno, concours d’avions en papier
Concours d’avion en papier, cours de Techno
Lynchage du prof de techno par ses élèves…


Too drunk to fuck

Privée de sexe, les drosophiles mâles, sombrent dans l’alcool. C’est l’observation faite par une équipe de chercheurs de l’Université de Washington en mars 2012

La drosophile, la sympathique « mouche du vinaigre », qui vient se gaver de vos fruits frais dans la maison, est l’un des seuls animaux qui utilise véritablement l’alcool pour se soigner ! Une première utilisation connue de ces mouches est celle de désinfectant, extraordinaire n’est-ce pas ?

On sait aussi maintenant que les mâles peuvent compenser leurs frustrations sexuelles avec l’éthanol. L’expérience est assez simple : mettez un groupe de drosophiles mâles bien montées en présence d’un groupe de femelles prête à l’accouplement et un autre groupe de mâles tout aussi bien montés mais avec des femelles qui viennent d’être fécondées… On reprend chaque groupe séparément sans les femelles et au lieu de leur dire que ce n’est pas grave, qu’il y a plein d’autres mouches sur terre, on leur laisse le choix pour compenser leurs frustrations entre des fruits frais ou bien une nourriture mélangée à 15% d’alcool. Résultat, les mâles drosophiles frustrées, a contrario des autres, préfèreront se griller la cervelle avec la solution d’alcool.

Une question de récompense et de compensation

Que se passe-t-il dans le mini-cerveau de ces pauvres mouches ? C’est là que les choses deviennent intéressantes et dépassent l’anecdote. Il y a chez ces mouches une recherche de récompense. Cette recherche peut être activée par un neurotransmetteur nommé NPF, neuropeptide F. Les drosophiles soulagées ont un taux élevé de NPF dans le corps, contrairement aux frustrées qui elles, compenseront leur faible taux de naurotransmetteur F avec l’alcool. Cette étude ouvre des voies pour les recherches sur les dépendances chez l’humain puisque le système de récompense fonctionne en gros de la même manière, avec la version humaine du NPF, le neuropeptide Y. Ce dernier pourrait être impliqué dans les phénomènes de dépendance à l’alcool, le NPY est présent en doses moins faibles chez les personnes qui souffrent de dépression et de stress post-traumatique, situations prédisposant à des comportement addictifs.

Et pour le côté Rock’n’Roll

Malheur donc ! T’as pas su tirer ton coup, tu bois à cause de ta frustration ressentie par une insignifiante molécule neuropeptidique qui même si elle est Y, ne récompense pas le mâle qui sommeille en toi. Et puis, même si l’alcool c’est Rock’n’Roll baby, ça diminue aussi les performances sexuelles. Cercle vicieux.
Et c’est là qu’arrivent les Dead Kennedy’s avec leur grand classique pour bien commencer une bonne soirée rock entre mecs, bien arrosée d’alcool, Too drunk to fuck, de leur superbe album, le plus représentatif (je pense) de leur style punk hard-core californien , Give me convenience or give me death. Santé !

 


Prix Nobel de Médecine : penis raides et seins siliconés. La suite

« Le problème avec les citations Internet est de savoir si elles sont authentiques ou non » Abraham Lincoln.

C’était aussi le problème avec cette citation, mise en ligne ici : « Prix Nobel de médecine : pénis raides et seins siliconés ». Mais qui a bien pu sortir cette phrase qui fait le buzz sur Internet ? Soit-disant, le Docteur brésilien Drauzio Varella.

Varella
Drauzio Varella

Et il n’a jamais reçu de prix Nobel de médecine… Lauréats Prix Nobel Médecine et Physiologie

Même la presse officielle se fait berner ! SudInfo.be « des vieux à la verge dure qui ne se rappellent plus à quoi ça sert ». Manque d’esprit critique flagrant !

Cependant, c’est quand-même un sacré type ce Varella ! Cet oncologue brésilien est un vulgarisateur scientifique qui a son propre talk-show qui est à la limite du militantisme pour une pensée athée et les droits aux soins médicaux pour tous.

Et les bonnes phrases, ça le connaît ! Sa plus célèbre citation étant celle des pénis raides et des seins siliconés, il en a d’autres plein la bouche sauf que voilà, il n’est pas l’auteur de cette phrase !

Ouais, doublement berné ! A l’heure de la traque aux fake news, il serait mal venu, même pour rire, se sortir la phrase du « Prix Nobel de médecine » sans risquer de perdre toute crédibilité. A bon entendeur !


Prix Nobel de médecine : pénis raides et seins siliconés

Drauzio Varella est un oncologue brésilien, devenu célèbre pour sa phrase sur les différences d’investissements entre la maladie d’Alzheimer d’une part et les troubles de virilité et de taille de seins d’autre part. Mais le médecin est-il réellement prix Nobel de Médecine ? Et est-il même l’auteur de cette phrase ?

« Dans le monde actuel, on investit cinq fois plus en médicaments pour la virilité masculine et en silicone pour les femmes que pour la guérison de l’Alzheimer. D’ici quelques années, nous aurons des vieilles aux gros seins et des vieux aux pénis bien raides, mais aucun d’entre eux ne se souviendra à quoi ça sert. »

Ce serait la citation d’un lauréat du Prix Nobel de médecine

Un buzz du net à chaque saison des prix Nobel. La phrase remet les choses dans leur contexte, réalité cynique et en plus, c’est rigolo. Mais de là à affirmer que c’est un vrai prix Nobel de médecine qui a sorti cette phrase… Drauzio Varella n’est pas repris dans la liste des lauréats du fameux prix ! Et de plus, selon les « décodeurs » du journal Le Monde, le médecin n’aurait même pas cité cette phrase, même si il se réjouit du succès de cette citation dont on lui attribue la paternité.

En 2011, (l’année où a été écrit ce modeste post), le prix Nobel a été décerné à trois chercheurs, le français Jules Hoffman, l’américain Bruce Butler et le canadien Ralph Steinman décédé il y a peu d’un cancer. Les recherches de ce dernier auraient pu avoir des applications pour lui puisqu’elles nous apportent une toute nouvelle vision sur le fonctionnement de notre système immunitaire. De quoi aussi faire avancer entre autres, les recherches sur le paludisme (malaria) et d’autres maladies infectieuses.

Mais voilà, ça a moins fait le buzz qu’une phrase (rigolote, certes) mais dont on ne connait ni l’origine ni l’auteur.

 


La formule magique du penalty parfait

Les joueurs de foot devront faire moins de tête pour préserver leur bosse des math, elle leur sera nécessaire pour comprendre ceci : {[(x + y + s ) / 2] * [(t + i + 2b) / 4 ]} + (v / 2 ) – 1

Réalisée par le mathématicien David Lewis, de l’Université John Moores de Liverpool, en Angleterre, cette formule mathématique sert à tirer le penalty infaillible. Pour le réussir, la vitesse de la balle juste après le shoot (v) doit être comprise entre 25 et 29 mètres par seconde ; s, le nombre de pas avant de taper le ballon ne doit pas excéder 10 et le temps écoulé entre la pose du ballon par terre et la frappe ne doit pas dépasser les 3 secondes.

Après la théorie, la pratique : voici les pénaltys les plus fous ! Prenez de quoi écrire et notez :

https://www.youtube.com/watch?v=Jo3d7YwOBC8

Aussi, il vaut mieux attendre que le gardien bouge juste avant le tir, cela augmente sensiblement les possibilités de goal, mais attention, si le joueur attend plus de 0.41 millisecondes après le mouvement du gardien, les chances de réussite se réduisent de moitié. Mais ce qui demande le plus de délicatesse est le paramètre b, la position du pied sur le ballon au moment de la frappe.

Les tirs au but ne sont désormais plus soumis aux lois du hasard, mais bien à celles des math, à bon entendeur.


Nos amis les Protozoaires

De quoi s’amuser lors des longues journées de saison des pluies : observer des protozoaires au microscope ! Ouais !

Sinon, de quoi occuper les longues heures interminables du cours de Biologie en cinquième secondaire… Courage les gars ! Ce document vous sera utile pour déterminer les petits êtres unicellulaires qui se retrouvent dans ma petite préparation que j’ai concocté avec amour pour vous et la pédagogie : de l’herbe pourrissant dans un peu d’eau (on appelle ça une infusion, pour les curieux)

Le document à télécharger se trouve ici :

Les PROTOZOAIRES / DRAGESCO

Bon amusement et n’oubliez pas de remettre votre rapport d’observation pour bientôt.

Ci-dessous : exemple de radiolaires microscopiques


Un satellite à la dérive va s’écraser sur terre

Une chance sur vingt et un milliard. Ce n’est pas votre probabilité de gagner au super lotto de ce week-end mais la possibilité de ramasser un débris de satellite sur le coin de la figure entre jeudi 22 et samedi 24 septembre.

La NASA ne sait toujours pas où pourraient s’écraser les 10% de débris du satellite de six tonnes qui ne se seront pas désintégrés dans notre atmosphère. La sonde UARS, mise en orbite dans les années ’90 entame sa retombée fracassante suivant son orbite, entre 57° nord et sud, soit une bonne couverture au-dessus de la surface de la terre. Tout le monde ou presque est potentiellement concerné:

[youtube=https://www.youtube.com/watch?v=5laK2JopaVE]

Même si la NASA ne déplore jusqu’à maintenant aucune victime humaine de retombée de satellites de toute son histoire, il faut quand-même un début à tout. L’agence spatiale américaine n’est pas en mesure de déterminer l’endroit précis concerné par la chute, elle couvrirait cependant près de 270km de diamètres… Comme aurait dit ma grand-mère, « sortez couvert » !


Bouteilles sous pression : fusées à eau !

Décollage de fusées à eau à l’Ecole Belge de Kigali grâce à la réaction de l’action

Au décollage cette année : spoutnik III, Air Burundi, NASeau, Space-têtard, Heineken (réalisée avec des cartons de bières… la consommation d’alcool est interdite à l’école !), Punk airlines, Akagera-air, Air-hasard, et bien d’autres.

Action – Réaction, et la fusée décolle sous les cris d’émotion de leurs concepteurs : le vol le plus haut à été estimé à 20m pour Akagera air ! Bravo les gars de S1A et S1B ! Bon travail.

Nous avons eu cependant quelques fusées perdues sur le toit du préau mais ça, ce sont les risques du métier.

Petite explication du principe de la fusée à eau par Axelle et Irène de S1 :

Comment fabriquer une fusée à eau ?

  • Matériel
  • Du carton / du bois fin
  • Une bouteille (0,5 l : 1,5 l … 5 l maximum)
  • Une pompe à air
  • Un bouchon en liège percé
  • Un tuyau en plastique
  • Réalisation

-Découper dans un carton ou dans du bois une forme triangulaire, de préférence un triangle rectangle. Ceci servira d’ailerons. Choisissez le nombre d’aileron que vous voulez mettre à votre fusée. Vous devrez divisez 360° par le nombre d’ailerons que vous choisirez.

  • Exemple : 3 ailerons 4 ailerons

Pour 3 ailerons, laisser un angle de 360°/3 = 120°

Pour 4 ailerons, laisser un angle de 360°/4 = 90°

etc.

-Assembler les ailerons à la bouteille sans faire de trous.

Vous pourrez toujours décorer votre fusée.

Evaluation du travail :

  • Conception et décoration de la fusée : 10 points (Angle entre les ailerons, aérodynamisme, découpe des ailerons, solidité de la fusée et décoration).
  • Vol de la fusée : 5 points (Décollage droit ou pas ; vu le trop grand nombre de facteurs non-contrôlés, je ne peux pas évaluer sur plus de points).
  • Modélisation des forces sur la fusée à eau pour le décollage : 5 points Allez, quelques images des valeureux « bouteillonautes » :
La « team »
Plus de fusée mais beaucoup d’eau
Quelques réglages
Lancement risqué de fusée à eau


Trois tests psycho

Pour les élèves de S4, comme promis pour la fin du chapitre sur le système nerveux et le stress, quelques tests psycho. Bon amusement ! Et pour d’autres élèves aussi hein !

La réalité est ce qu’elle est : peu d’entre nous sont des génies. Mais l’espoir fait vivre : quels seront vos résultats à ces trois tests?

(Les résultats se trouvent au bas de l’article). Bon amusement !

Test 1 : « lecture rapide »

Prenez 10 secondes maximum pour faire ce test, sinon ça ne va pas.

Comptez le nombre de ‘F’ dans le texte suivant :

+++++++++++++++++++++++++++
FINISHED FILES ARE THE RE-
SULT OF YEARS OF SCIENTIF-
IC STUDY COMBINED WITH THE
EXPERIENCE OF YEARS
+++++++++++++++++++++++++++

Test 2 :  « le pied droit intelligent »

Levez votre pied droit du plancher et faites-lui faire des cercles dans le sens des aiguilles d’une montre.

Pendant que vous faites des cercles avec votre pied droit, dessinez le chiffre 6 dans les airs avec votre main droite. Que constatez-vous ?

Test 3 : « calculs = math ? »

Répondez aux questions une par une et aussi vite que possible, mais attention, ne répondez pas à la question suivante avant d’avoir répondu à la précédente. Vous n’êtes pas obligé d’écrire vos réponses.

Combien font :

15+6
3+56
89+2
12+53
75+26
25+52
63+32
123+5

Et maintenant, pensez rapidement à un outil et à une couleur.

Résultats :

Test 1

Trois « F » ? Non, il y en a six ! (vous pouvez recompter)
En lecture rapide, un cerveau de base ne traite pas les « OF ». Je dis bien un cerveau de base car celui qui lit les six « F » du premier coup a un quotient intellectuel relativement élevé.

Moins de trois « F », c’est probablement un problème de vue…

Test 2

Le pied change de direction ! Impossible de faire autrement ! Notre système nerveux moteur a quelques défauts… en voici un exemple.

Test 3

Avez-vous pensé à un marteau rouge ? Comme 98% des personnes qui font ce test d’ailleurs… (Quant à une explication valable à ce phénomène… Je n’en ai pas trouvé, inconscient collectif ?)